Les micro-douceurs : répondre à nos besoins quand ils se font sentir

Je me relève tout juste d’une sieste d’une heure, un petit jour de semaine ordinaire, à 13 h 30. Je me sentais SI mal dans mon corps, il FALLAIT que je me couche. Je me relève un peu fripée et je dois prendre quelques minutes avant d’être à nouveau fonctionnelle. Je m’enveloppe d’une couverture chaude, je me fais chauffer un « sac magique » que je place sur mes pieds et je prends un grand verre d’eau. Ahhhhhhh. Je me sens bien maintenant !!!

C’est ce que j’appelle une micro-douceur : répondre au besoin précis ressenti par mon corps, à l’instant où j’en ai vraiment envie. Je vais rarement au spa, chez l’esthéticienne, faire du shopping pour le plaisir ou au restaurant, je n’en ressens pas vraiment le besoin. Je me paye plutôt, très souvent, des « micro-douceurs ». Bien sûr, ce n’est pas toujours possible selon les circonstances, et je dois parfois serrer les dents et endurer. Mais même à l’époque où je travaillais dans un bureau, il m’arrivait de partir en plein milieu de l’après-midi quand je sentais que mon corps allait être malade. Je me ruais le plus rapidement possible vers la maison, et hop ! Au lit. J’ai évité plusieurs rhumes de cette façon !

Ces « micro-douceurs » sont l’exact opposé de ce que Geneviève et moi appelons les « micro-violences ». J’avoue humblement que je m’en inflige parfois, des psychologiques principalement. On dirait qu’il est plus facile d’être douce avec mon corps qu’avec mon esprit ! Vous voulez des exemples? Quand on se sent stupide d’avoir fait telle chose ou de ne pas en savoir une autre. Quand on regrette ce qu’on a dit. Quand on culpabilise. Et j’en oublie !

L’adulte est le roi de la micro-violence. Connaissez-vous beaucoup de jeunes enfants qui ont de la difficulté à s’endormir parce qu’ils regrettent une bêtise ? Par contre, nous nous efforçons si bien de leur enseigner ces automaltraitances et de ce fait, un adulte de plus rejoindra le rang ! Cela me rappelle un passage des 4 accords Toltèques (Don Miguel Ruiz, Édition Poches Jouvence, 1999) que j’apprécie beaucoup :

« L’être humain est le seul animal qui paie des milliers de fois pour chacune de ses erreurs. Chaque fois que nous y repensons, nous nous jugeons à nouveau puis encore une fois, et ainsi de suite. »

Je m’efforce tous les jours de m’offrir des micro-douceurs plutôt que des micro-violences. Comme chaque personne sur terre, je suis extraordinaire, car chacun est extraordinaire à sa façon. Je vaux la peine de prendre soin de moi. Je fais du bien aux gens qui m’entourent. J’apporte ma contribution au monde. C’est avec ces pensées en tête que je me pardonne mes faiblesses, mes erreurs et mes écarts.

Et vous, quelles micro-douceurs vous accordez-vous ?

 Marie-Josée

Marie-Josée Boudreau

Co-fondatrice de Bonheur en vrac, Marie-Josée assure la direction générale de l’entreprise et le rôle d’éditrice en chef.
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